Ah Marie soupir ! Un si beau souvenir ! Nous nous étions découverts sur un site de rencontre. Marie était mariée, las dun époux à qui elle avait tant de reproches à faire, sans que rien ne soit une véritable faute de sa part. Toute la vie de ce garçon pouvait lui être reprochée par sa femme. Ainsi Marie ne laimait plus à force de lui reprocher un état dêtre, une personnalité, bref ce quil était et qui ne lui convenait plus. Enseignante et posée, Marie était une intellectuelle qui avait tout de la femme bon-chic-bon-genre. Elle était aussi une belle femme mince et svelte avec une certaine classe vestimentaire propre à son image dintellectuelle de collège. Mère de grands adolescents et bientôt quadragénaire, Marie séveillait à sa féminité ou plutôt se réveillait, avec un soudain besoin de saccomplir en temps que femme.
Nous nous étions retrouvés autour dun verre pour vérifier ce que nous voulions, évoquer le pourquoi et définir le comment. Elle voulait une réponse à sa quête, aller à la découverte de ses propres émotions et réactions, avec le sentiment que la vie offrait autre chose que ce quelle avait vécu jusqualors. Après ce premier partage elle me demanda daller marcher bras dessous, bras dessous . pour voir. Nous fîmes ces quelques pas qui lui donnèrent les réponses attendues. Première rencontre sympathique avec son émotion.
Notre première fois fut, comment dire charmante ! Je me suis appliqué à lui donner de lattention, des préliminaires multiples, puis me donner de diverses manières dans une longue après-midi damour charnel. Délectations tour-à-tour orales, manuelles, ou pénétrations. Notre premier rapport dura plus dune heure à lissue de laquelle jeu la chance de pouvoir graver dans mon esprit une réaction inattendue Le temps était suspendu après nos ébats. Elle sassit sur le lit dévasté, ramena doucement ses genoux sous son menton, le regard perdu devant elle : « Cétait donc ça ? », laissa t-elle échapper. A cette découverte il nétait pas nécessaire de répondre. Marie venait de découvrir que faire lamour nétait pas la même chose quavoir un coït Il y avait derrière cette réaction tout laveu de son passé sexuel et la puissance de cette découverte. Cétait pour elle une tempête intérieure, un mélange de sensations confuses : à la fois la rage de ne pas avoir vécu une sexualité de qualité auparavant ?elle était mariée depuis près de vingt ans?, et la violence de ces nouveaux orgasmes qui venaient de déchirer son ventre à plusieurs reprises.
Plus tard, jai eu loccasion de revivre à nouveau cette situation de «découverte tardive» avec dautres femmes. Je névoquerai jamais que des situations ou ma partenaire sest clairement exprimée sur ce sujet. Ceci permettant déviter dêtre jugé comme un interprète de la vérité. Il ne sagit pas de parler de prouesses ou de performances de lun ou de lautre, mais dévoquer cette notion de découverte « à postériori » que font certaines femmes qui nont pas eu accès à une sexualité de qualité avec leurs primo-compagnon.
Elle venait donc de faire la découverte de son corps et de ses propres capacités de réaction, ce qui lui fut pour elle une provocation. Il sensuivit des rencontres régulières lors desquels elle manifestait de plus en plus une libido relativement exacerbée. Son désir principal était dêtre rempli le plus totalement possible. Mon sexe, ma main, mes mains, mon poignet « fisting » elle avait besoin de cette sensation venant répondre au cri de son ventre affamé. Je me livrais à de tels assauts, découvrant moi-même la chose au fur et à mesure. Jétais dailleurs impressionné par sa capacité de dilatation conséquente. Elle si menue, mais si friande de ma main, limage était saisissante !
Son attente portait également sur des mots crus qui pouvaient accompagner cette situation rituelle. Sa faim initiale sétait mutée en gourmandise permanente, puis était en passe de devenir une boulimie. Marie avait un tel besoin damour sexuel inassouvi depuis si longtemps. Un besoin de récupérer ce temps perdu.
Ainsi me précisa t-elle quelle souhait me voir tous les jours, ou bien serait amenée à rechercher à vivre cela avec plusieurs hommes à la fois. Marie, tu es un beau souvenir
Voili voilou….
j’ai revécu cela à plusieurs reprises, si ça vous intéresse je mettrai les autres relatives à ce thème.